Effectivement ça avait l'air sympa mais en vrai c'est presque parfait (presque faut pas déconner quand même !
) !
Un petit retour sur ce Raid Ouzom auquel on a participé avec Arnaud. Oui, la course n'a pas été annulée, il n'était pas blessé, il n'avait pas piscine... Déjà ça partait bien. Enfin presque, il a quand même essayé de trouver une excuse pour bâcher cette semaine en cassant sournoisement sa patte de dérailleur lors du test du matos la semaine dernière. Mais grâce à un petit coup de pouce de notre partenaire Culture Vélo, il a pas pu se débiner.
Au programme 14-15km de Trail avec 1600 m de D+ et presque 500 de D- (c'est ça le plus dur, sans rire, demandez à Arnaud) suivi de 45 km en VTT avec 600 de D+ et beaucoup de D-.
Au départ on retrouve Ricou et son copain qui, comme nous, vise le podium
. On décide de partir traaaannnqquiilllllee pour le trail, la journée sera longue. Après 2-3 km les premières rampes arrivent, on quitte Ricou pour se retrouver à la queue-leu-leu sur le sentier. C'est étroit, glissant, pentu donc on reste sagement dans le troupeau en doublant quelques groupes. On finit par arriver à une altitude où il est plus facile de doubler, donc on met un peu plus les gaz en restant dans la zone de confort. On continue de doubler jusqu'au sommet, on bascule et là c'est pas pareil, comme on dit. Une P.... de descente, des cabris avec des dossards qui dévalent de partout, bref on prend la grêle. Nos cuissots de bordelais chauffent mais on arrive enfin aux VTT. Au final, on a pas trop forcé sur ce trail. Là on fait honneur à notre licence FFTri avec une transition de 7 min (honnêtement je sais plus ce qu'on a branlé tout ce temps...) et on part plein gaz sur une descente sur route.
Je pars devant, et je sens que le Père Robin n'est pas serein dans la descente. Je prend quelques longueurs et arrive sur les premières grimpettes. Vu que j'ai opté pour un gros VTT tout mou de 15-16 kg et que je sais Arnaud costaud en VTT, je me dis qu'il me rattrapera assez vite. Au bout d'un certain temps, je commence à me dire que soit c'est vraiment une brêle, soit il lui est arrivé un truc. Notez mon estime pour le président, je fais demi-tour. Sur le chemin, deux demoiselles me disent que mon collègue a crevé plus haut (les 2 demoiselles gagneront la course chez les féminines). Bref, je le rejoins, on repart ensemble et effectivement Arnaud est costaud aujourd'hui ! On entame la remontada à travers les alpages (les paysages sont justes magnifiques et le soleil avec nous !), je frôle l'hypo en arrivant au col du Soulor et on entame une descente un peu technique et piégeuse. Je prends un peu d'avance avec mon canapé sur roulettes, et tout seul, en suivant un concurrent au loin, je me plante à une intersection. Le temps que je m'en rende compte, je fait demi-tour, Arnaud est passé, il me croit devant, et moi je redouble pour la 6ème les même concurrents (j'exagère, pour la 3ème fois...). Bref on se rejoint, et on ne se quitte plus jusqu'à l'arrivée. Arnaud frais comme un gardon, moi la langue dans les rayons... On arrive en 20ème position en 5h45min dont environ 25min à réparer une crevaison, à faire un détour et à blaguer à la transition..
Une super course, si vous aimez la montagne, le seul bémol ce sont ces 10-15km de route à la fin, c'est dommage car on reste sur ça mais le reste est terrible dans le bon sens du terme !